My Sweet Prince (Without You I'm Nothing) Paroles et traduction PLACEBO Paroles Placebo - Traduction Nad My Sweet Prince Never thought you'd make me perspire Never thought I'd do you the same Never thought I'd fill with desire Never thought I'd feel so ashamed Me and the dragon Can chase all the pain away So before I end my day Remember My sweet prince You are the one My sweet prince You are the one Never thought I'd have to retire Never thought I'd have to abstain Never thought all this could back fire Close up the hole in my vein Me and my valuable friend Can fix all the pain away So before I end my day Remember My sweet prince You are the one My sweet prince You are the one (x5) Never thought I'd get any higher Never thought you'd fuck with my brain Never thought all this could expire Never thought you'd go break the chain Me and you baby Still flush all the pain away So before I end my day Remember My sweet prince You are the one My sweet prince You are the one (x9) My sweet prince My sweet prince Mon Doux Prince Jamais je n’aurais imaginé que tu me ferais transpirer Jamais je n’aurais imaginé en faire autant Jamais je n’aurais imaginé que je serais empli de désir Jamais je n’aurais imaginé avoir si honte Moi et le Dragon Pouvons chasser toute la douleur Alors avant que je ne mette fin à mes jours Souviens toi Mon doux prince Je n’ai que toi Mon doux prince Je n’ai que toi Jamais je n’aurais imaginé devoir décrocher Jamais je n’aurais imaginé devoir m’abstenir Jamais je n’aurais imaginé un retour de flamme Qui refermerait le trou de ma veine Moi et mon fidèle compagnon Pouvons contenir la douleur Alors avant que je ne mette fin à mes jours Souviens-toi Mon doux prince Je n’ai que toi Mon doux prince Je n’ai que toi (x5) Jamais je n’aurais imaginé me défoncer à ce point Jamais je n’aurais imaginé que t'allais me retourner le cerveau Jamais je n’aurais imaginé que ça pouvait s'arrêter Jamais je n’aurais imaginé que tu irais briser les liens Toi et moi bébé Pouvons encore balayer la douleur Alors avant que je ne mette fin à mes jours Souviens-toi Mon doux prince Je n’ai que toi Mon doux prince Je n’ai que toi (x9) Mon doux prince Mon doux prince Annotations | The Dragon : il s'agit d'un "synonyme" de l'héroïne (la drogue bien évidemment). My Sweet Prince est le nom donné à Brian Molko par la personne qui a inspiré cette chanson. La plupart des vers de cette chanson ont un double sens entremêlant une histoire d'amour et une histoire de drogue... (voir ce qu'en dit Brian Molko ci-dessous). Brian Molko se confesse à propos de "Valuable friend" : Brian Molko: Je me souviens t'avoir dit, David, que je t'ai effectivement volé des paroles. As-tu déjà trouvé ce que c'était? David Bowie: Eh bien, j'ai entendu quelque chose qui pourrait avoir une ressemblance avec un certain vers qui parle de "wanking" (ndlt : cf. la chanson Time). Brian Molko: Non, j'ai volé la phrase "Valuable friends" de "Ashes to Ashes". David Bowie: Très peu d'empruntées beaucoup à voler. (Rires). Brian Molko, chat hosted by David Bowie on March 29, 1999
| | Ce qu'en dit Brian Molko : | "On a écrit «My Sweet Prince» d’après un événement réel, à propos d’une de mes relations qui s’est achevée en une véritable tragédie. Un mec dont nous étions tous les trois très proches a failli mourir. C’était très pénible, nous étions assez troublés par ces événements. Parce que nous avions ces sentiments très forts en nous, cette chanson est comme sortie de nulle part. De nos tripes. C’est une chanson à laquelle je suis très attaché. Elle évoque une relation avec un mec et un rapport avec une certaine substance. Ces deux relations ont pris fin simultanément dans des conditions dramatiques. Il avait l’habitude de m’appeler «My Sweet Prince». Des amoureux peuvent se la chanter l’un à l’autre. Quelle ironie, puisqu’elle parle de l’effondrement d’une relation. C’est une des chansons de l’album qui est écrite du point de vue d’un ancien amant qui s’adresse à moi. Quand on a écrit «My Sweet Prince», une pensée étrange m’a traversé l’esprit : cette chanson devenait vraiment noire et déchirante. Elle parle effectivement de sujets douloureux comme la drogue et le suicide. J’imagine que beaucoup de gens dans des pays différents n’ont pas vraiment compris de quoi elle parlait. Mais ça m’est égal qu’on n’en saisisse pas le sens. «My Sweet Prince», ce serait davantage le «Chelsea Hotel» numéro 2 de Leonard Cohen. Mais beaucoup de gens inventent leurs propres histoires à l’écoute des chansons. Ils leur donnent des significations différentes selon leur personnalité. Les gens se projettent sur les chansons et en affectent le propos initial. Chaque individu veut s’en approprier le sens." Brian Molko, Têtu n°33 : avril 1999 Source : Têtu
Nous avons écrit une chanson, "My Sweet Prince", qui parle d'héroine et de suicide. J'ai rencontré des gens qui m'ont dit : "Je fais l'amour à ma copine en écoutant "My Sweet Prince". Et moi, je leur dis : "Non ! Tu n'as pas saisi le sens !" C'est la pire des chansons pour faire l"amour. C'est fou. Souvent, on me dit qu'on fait l'amour en écoutant Placebo. J'ai envie de répondre : "Mais tu ne sais pas ce qui se passait dans ma vie au moment ou j'ai écris ces chansons". C'est très étrange. Mais la beauté réside aussi dans l'innocence. Les gens vivent leur vie avec ta musique, ils vivent leurs propres histoires à travers elle. Et heureusement, il y a un peu plus d'ambiguïté et de profondeur dans nos chansons que dans celles d'Oasis par exemple (rires) ! Brian Molko, Rock One n°4 : novembre 2004 Source : Rock One
"But then there's tough ones like 'My Sweet Prince', which is two parallel love stories happening at the same time and I am the prince. One day somebody wrote a message on the wall of my room: 'My gentle prince, you are the only'. The relationship ended disastrously because the person in question is almost dead." "Mais il y'en a des pénibles comme 'My Sweet prince', qui parle de deux histoires d'amour en parallèle qui se produisent en même temps, et je suis le Prince. Un jour, quelqu'un a écrit un message sur le mur de ma chambre 'mon gentil prince, tu es le seul'. La relation sentimentale s'est terminée dans un désastre parce que la personne en question est presque morte". Brian Molko, Rock Sound, juillet 1999 Source : placeboworld.co.uk
"Brian : It is a love song really, you know, and it's... we don't write songs with radio play in mind, you know, that was a song that... there was quite a big tragedy in our lives that occurred while we were demoing this record before Christmas and it sort of had to come out. We just kind of vomited the song forward you know. And it's kind of a song about sort of two romances, a romance with a substance and a romance with a person and they both ended very, very tragically. Hence you know the very, very downbeat mood of the song. It's so, you know... the song, even the guitars sound druggy in that song, it's weird, and that wasn't really that purposeful, it just kind of came out that way. SS: Does the song deal as much with criticising drugs as it does with the love affair with drugs? Brian: It's more about the love affair with the individual really and you know, I don't really care. That's a very important song to me and it sort of... it puts in a box sort of like a very, very difficult moment of my life and you know essentially we write music for ourselves first and I find that one quite difficult to talk about. SS: Is it very satisfying for you in a cathartic way when you sing it then? Brian: "Well yes, and I think most of the songs on the album are sort of like me purging myself of certain demons really. I think it makes it easier to live with if you've done something positive and artistic with them you know and that you1ve kind of distanced yourself a little bit from these things. You can look upon them objectively because you've put them in a song." SS: And the tragedy that happened, did the person survive to know that this song's about them? Brian: "Yes, she knows." SS: Do you think it's a help to her? Brian: "I don't know."
“Brian : c’est vraiment une chanson d’amour, tu vois, et c’est… on n’écrit pas des chansons avec le passage radio en tête, tu vois, c’était une chanson qui… il s’est produit une grande tragédie dans nos vies au moment de faire les démos de ce disque avant Noël, et d’une certaine manière il a fallut que ça sorte. On a en quelque sorte vomi cette chanson. Et c’est une chanson à propos de deux romances en quelque sorte, une romance avec une substance et une romance avec une personne et toutes deux se sont terminées de manière vraiment, vraiment tragique. D’où tu vois, l’atmosphère très intense de la chanson. Elle est tellement tu vois… la chanson, même les guitares semblent droguées dans cette chanson, c’est étrange, et ce n’était pas vraiment voulu, c’est en quelque sorte arrivé comme ça." SS : Donc la chanson parle autant de critiquer les drogues qu’elle parle de l’histoire d’amour avec les drogues ? Brian : "ça parle plus de l’histoire d’amour avec la personne vraiment et tu sais, je ne m’en préoccupe pas plus que ça. C’est une chanson vraiment importante pour moi et elle a en quelque sorte… elle a mis dans une boîte genre un moment vraiment, vraiment difficile de ma vie et tu vois, on écrit essentiellement de la musique pour soi d’abord et je trouve assez difficile de parler de celle-ci. " SS : Est-ce vraiment satisfaisant pour toi d’un point de vue libérateur quand tu la chantes alors? Brian : "Et bien oui, et je pense que la plupart des chansons de l’album sont vraiment un peu comme moi me libérant de certains de mes démons. Je pense que ça facilite la vie si tu fais quelques choses de positif et d’artistique avec eux tu vois et que tu as genre pris un peu de recul par rapport à ces choses. Tu peux les regarder objectivement parce que tu les as mises dans une chanson." SS : Et cette tragédie qui est arrivée, la personne a-t’elle survécue pour savoir que cette chanson parle d’elle ? Brian : "Oui, elle sait." SS : Penses-tu que ça l’a aidé ? Brian : "Je ne sais pas." Brian Molko, In conversation with Sally Stratton août 1998 Source : placeboworld.co.uk
"They don't entirely deny, though, that the song My Sweet Prince on the new album alludes to heroin. The lyrical references to "chasing the dragon" and "closing up the hole in my veins" rather give it away, and Molko hints, "It's about two romances, both of which ended disastrously." One of which was with the drug? "I'm not prepared to say any more. It's one of the most personal we've done."
Ils ne nient pas complétement, pourtant, que la chanson My sweet Prince sur le nouvel album fait allusion à l'héroïne. Le vers qui fait référence à "chasing the dragon" et "Qui refermerait le trou de ma veine" ne laisse pas de place au doute, et Molko indique, "ça parle de deux romances, les deux s'étant terminées de manière tragique". Dont l'une d'elle était avec la drogue ? " Je ne suis pas prêt à en dire plus. C'est l'une des plus personnelles que nous ayons faites." Brian Molko, The Guardian 9 octobre 1998 Source : placeboworld.co.uk
" Well there’s the line on ‘My Sweet Prince’: ‘Me and the dragon can chase all the pain away…. Never thought all this could backfire/Close up the whole in my vein’ “That’s quite obvious isn’t it?” Brian says, looking away. “It’s heroin.”
Et bien, il y'a un vers dans ‘My Sweet Prince’: ‘Me and the dragon can chase all the pain away…. Never thought all this could backfire/Close up the whole in my vein’ C'est assez évident non? Dit Brian, regardant ailleurs. " Il s'agit d'héroïne" Brian Molko, Select octobre 1998 Source : placeboworld.co.uk Quelle est la chanson de Without You I’m Nothing que vous préférez ? Brian : Je n’ai pas réellement de chanson préférée … Je pense que c’est un peu comme si tu demandais à des parents lequel de ses fils ou laquelle de ses filles ils préfèrent. Il y en a certaines qui me touchent plus d’un point de vue personnel car je parle de personnes en particulier mais je crois vraiment que je n’ai pas de préférence … … sûr ? Brian : … oh, peut être My Sweet Prince. Tu comprends, elle est tellement proche de moi … Brian Molko, Antidote, 3 septembre 1998 Source : www.tenyearswithoutyou.xsofplacebo.net | Ce qu'en dit Stefan Olsdal : | | Charlie Craine : Many of the songs deal with sexuality and they seem to have different gender points of view. Is it just me or are these songs written like that? Stefan : Definitely. That is the way Brian writes his lyrics sometimes. Like the song "You Don't Care About Us". That is taken from the point of view of somebody talking to Brian. As opposed to him talking to somebody else, actually somebody is asking him, 'This relationship is going wrong. You don't care about us, man.' (laughs) But other people translate it like the kids are going to the adults, 'You don't care about us!' It's weird. They are all coming from all different angles. "My Sweet Prince" was a female friend of Brian's who just they were just kind of busting up and that was the last thing she wrote on his mirror in his bathroom before they split up. It is all real, but it can be from any direction really. Charlie Craine : Beaucoup de chansons traitent de la sexualité et elles semblent avoir différents sexes comme point de vue. C'est juste moi ou ces chansons sont écrites comme ça? Stefan : Tout à fait. C'est de cette façon que Brian écrit ses paroles parfois. À l'instar de la chanson "You Don't Care About Us". C'est pris du point de vue de quelqu'un parlant à Brian. Contrairement à lui parlant à quelqu'un d'autre, en fait c'est quelqu'un qui l'interroge: "Cette relation ne va pas. Tu t'en fiches de nous, mec. " (Rires) Mais d'autres personnes le traduisent comme des enfants allant dire à des adultes, 'Vous vous en fichez de nous! " C'est étrange. Tous viennent de points de vue différents. "My Sweet Prince" vient d'une amie de Brian avec laquelle il venait tout juste de rompre et c'est la dernière chose qu'elle a écrit sur son miroir dans sa salle de bain avant leur séparation. Tout est vrai, mais ça peut vraiment venir de n'importe quelle direction. Stefan Olsdal, Hip Online, 17 mai 1999 Source : Hip Online | | |
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